31 mars 2016

Les Gardiens de l'Eternité, tome 1 - Dante






         Ce fut une journée chargée pour Abby Barlow. Dans à peine quelques heures, elle a survécu à une explosion, vu son employeur mourir, a fait un rêve saisissant et maintenant elle se trouve dans un hôtel miteux avec le sexy et surréel Dante, un homme qu'elle désire et craint. Depuis 341 ans, Dante est gardien auprès du Calice, une humaine choisie pour retenir la pénombre. Un terrible coup du sort a décidé qu'Abby serait dorénavant cette femme. Trois heures plus tôt, Dante aurait usé de tous ses charmes pour la séduire. Maintenant, son rôle est de la protéger. Et il en sera ainsi jusqu'à sa propre mort. Un plan terrifiant est en marche, un plan qui va plonger Dante et Abby au cœur d'une bataille épique entre le bien et le mal... et d'une course désespérée pour sauver leur amour...




           Calé dans mon challenge ABC Imaginaire 2016, je me faisais fort de découvrir un livre de la Bit-lit dans laquelle je n’y connais strictement rien, dans le sens où ça devait être le premier titre que je lis de ce genre.
       Eh bien qu’on soit bien clair, je n’aurai jamais du commencer par ce titre !
       Je tiens à préciser que, dans ma « colère » d’avoir lu un livre aussi nul, je risque de lâcher quelques spoils. Toutes mes excuses, si je froisse quelqu’un !

       On atterrit dans une histoire où l’héroïne, Abby, est une sorte de femme à tout faire dans une villa. Dés le début, elle semble entretenir une haine pure envers Dante, compagnon au corps divin de la maîtresse des lieux. Seulement, elle se laisse aller bien vite dans ses bras, sans trop de résistance. C’est un personnage par conséquent trop changeant, qui ne détient aucun charisme et qui ne dégage aucun attachement. Elle est là pour la relation, du reste elle ne sert pas à grand-chose selon moi.
       Des deux personnages, Dante est encore celui qui est le plus travaillé. C’est là qu’on sent bien que ce livre se destine à un public féminin, parce que tout y est pour faire frémir (j’hésite à employer un autre infinitif qui commencerait par « m ») les lectrices dés son apparition.
       Résultat du lot, ils sont tellement peu charismatiques que je n’attachais aucune importance dans leurs péripéties, qu’ils y restent ou qu’ils s’en sortent.

       L’intrigue à présent. Voyons voir... Oh, bah ca va aller vite ! Les dialogues sont creux, les péripéties offrent le minimum syndical qu’aurait pu offrir l’intrigue et les rebondissements vont vides de surprise. Sincèrement, je ne vois pas comment on peut aimer lire un tel bouquin.
       Qui dit Bit-lit dit également scène torride, enfin du sexe. On ne m’a jamais considéré comme une sainte-ni-touche, mais ça ne m’a pas empêché d’être exaspérée à plusieurs reprises devant les termes crus, frisant le pornographique. Sincèrement, de la poésie dans les scènes aurait été plus à même de me plaire. Maintenant, je comprends ce que veut dire « l’histoire sert de décor à la romance » parce qu’en effet, c’est ça qui prend le pas sur reste, au point d’avoir une scène de sexe après une courte poursuite, ou juste après s’être échappé… La chose pas vraisemblable du tout !

       J’ai même pas envie de m’arrêter sur la plume. Elle aurait pu me plaire, mais elle reste simple et n’a donc pas aidé à m’accrocher au récit.

       En conclusion, une chronique courte qui montre bien à quel point j’ai détesté ce roman… Les personnages sont superficiels, tournés vers le sexe, des scènes plus pornographiques qu’érotiques. L’intrigue est vide de sens, les rebondissements sans surprise. Bref, j’ai lu la fin entre les lignes et je me suis demandée à de multiples reprises qui pouvait apprécier une saga pareille. Résultat des courses, je crois que je ne toucherai plus à la bit-lit…






Les autres titres de la saga :
1. Dante
2. Viper
3. Styx
4. Cezar
5. Jagr
6. Salvatore
7. Tane
8. Ariyal
9. Caine
10. Santiago
11. Roka
12. Cyn
- Saga terminée -


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