14 nov. 2015

Zombillénium, tome 3 - Control freaks

Synopsis :

            C'est l'effervescence au parc Zombillénium. Envoyé par Behemoth lui-même, le vampire Bohémond Jaggar de Rochambeau est officiellement censé seconder Francis dans sa gestion du parc. Inquiets, les employés s'attendent au pire : ne le décrit-on pas comme un authentique tueur ? D'autant qu'à y regarder de plus près, les motivations de sa venue semblent bien moins anodines qu'annoncées. Sa mission, c'est de faire du chiffre, pour les actionnaires, certes, mais surtout pour Behemoth qui, lui, attend son comptant d'âmes. Francis, ulcéré, est obligé de courber l'échine devant ce consultant tout-puissant, bien décidé à prendre le pouvoir et à pervertir les règles de Zombillénium. Tandis que se préparent pour le parc de sombres moments, Aurélien traverse une mauvaise passe. Déprimé par sa condition d'immortel et par l'absurdité de sa vie... pardon sa mort, il fait un burn out. Et un burn out, chez un démon aussi puissant, cela peut être dévastateur. Retenu in extremis par Gretchen, il évite le pire. Et cela tombe bien, car Gretchen a un projet pour lui…

Mon avis :

            Et voilà l’enchaînement le troisième tome, preuve que cette bande dessinée m’a vraiment conquise, moi qui n’aime habituellement pas en lire (ou alors à petites doses)…

            L’intrigue gagne en intensité et en sérieux, et la bande dessinée se lit vraiment rapidement, avide qu’on est à vouloir connaître la fin de cette histoire. Comme dans le second tome, l’histoire se divise en plusieurs intrigues, entre autre la déprime du démon Aurélien ou encore l’arrivée d’un vampire capitaliste, qui finissent toujours par se recouper pour former un ensemble cohérent.
            L’humour est encore très développé dans ce tome, d’ailleurs je ne cache pas le fait d’avoir éclaté de rire pendant cinq minutes à cause d’une planche particulièrement hilarante, quoique gore si on y regarde bien (mais comme vous pouvez la voir, vous ne pourrez pas vous en rendre compte, héhé !).
            La fin laisse présager du piquant pour la suite, et je suis vraiment impatiente de savoir ce que trament Gretchen et Aurélien pour régler les histoires de famille.

            On s’attache également de plus en plus aux personnages et à leur environnement et cela saute davantage aux yeux avec l’arrivée de ce détestable capitaliste Bohémond Jaggar de Rochambeau. Le décès de l’un d’entre eux m’a également touchée, plus que ce que je l’aurai cru pour être sincère, ce qui montre bien à quel point on peut s’attacher aux personnages dans une BD (ça me paraissait impossible vu que c’est si court..).
            En revanche, et je ne sais si c’est un problème récurrent dans les bandes dessinées (c’est là qu’on se rend compte que j’ai vraiment un manque de culture dans ce domaine), j’ai trouvé la relation naissante entre deux personnages bien trop rapides. Certes, étant projetés tous deux au premier plan depuis le premier tome, on devinait que cela se déroulerait ainsi. Or les deux précédents tomes ne laissaient rien présager de la sorte et finalement, tout bascule sur une seule planche ou presque, et c’est surtout l’incompréhension qu’on retient de ce geste, et non pas le plaisir qu’on aurait du éprouver… Un peu dommage, cela ternit légèrement le plaisir.

            En conclusion, un tome toujours aussi plaisir à parcourir, où l’affection éprouvée envers les personnages se fait intensément ressentir. L’intrigue se démultiplie une fois de plus et gagne en intensité et en intérêt. Le seul bémol repose finalement sur la relation amoureuse entre deux personnages, malheureusement trop abrupte dans le récit. Reste plus qu’à attendre patiemment la sortie des tomes suivants…





Les autres titres de la saga :
3. Control freaks
- saga en cours -

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