6 févr. 2015

Plein gaz



Synopsis :

Sur une route désolée du Nevada, un gang de motards est pris en chasse par un camion fou, apparemment bien décidé à les éliminer un à un. Il n’existe qu’une seule issue pour sauver sa peau : ne jamais ralentir… Inspiré par le désormais classique Duel, de Richard Matheson, adapté au cinéma par Steven Spielberg dans son premier film, Plein Gaz marque la première collaboration entre Stephen King et Joe Hill.





Mon avis :

            Ce n’est pas un hasard si j’ai choisi ce titre pour une première lecture d’un King. Tout d’abord parce qu’il est assez court et appartient au genre du thriller, plus soft donc que l’horreur que je redoute ! De plus, de nombreux avis sur ce livre m’ont laissée croire que Plein gaz était loin d’être le meilleur de Stephen King (pour ne pas dire que c’est un des moins bons) et je voulais donc ne pas commencer en plaçant la barre trop haute pour ne pas être déçue par la suite.

            Il est vrai que les pages défilent vite, sans que le lecteur puisse avoir une réelle emprise sur le texte. J’ai eu l’impression de ne pas être rentrée dans le vif du sujet, cette course poursuite contre la mort. Certes, les raisons en sont données dés le départ mais elles me paraissent trop insignifiantes pour réellement amener cette intrigue de cette façon. Après, je suis loin d’être une experte donc peut-être que mon avis est faussé…

            Les personnages sont tout sauf attachants, du fait qu’ils sont survolés par les auteurs travaillant en collaboration. En réalité, seul le narrateur, le chef de « la Tribu », est décrit et encore, c’est pour avoir accès à ses pensées qui seront le fil conducteur de cette chasse à l’homme sur les routes.
            Des autres personnages, seuls les noms sont énoncés, les liens entre eux et parfois la ou les raisons qui les ont poussé à rejoindre « la Tribu ». Mais comme on peut considérer Plein gaz comme une nouvelle plus qu’un roman, je pense qu’il est normal que cela soit rédigé ainsi.

            En parlant de rédaction, le style des auteurs est assez fluide. On ne bute pas sur des mots compliqués ni une construction de phrases hachée. C’est très facile à lire, donc, et en plus cela donne du sens : plus de fluidité donc plus de rapidité, autant qu’une moto qui roule plein gaz sur une vieille route déserte…

            La fin survient très rapidement, au moment où on ne s’y attend pas. Je ne suis pas certaine de l’avoir compris, d’ailleurs (cela me vaudra sûrement une relecture ultérieurement), mais si ce que je pense avoir compris est vrai, c’est une histoire assez horrible que Joe Hill et Stephen King dépeignent là.


            En conclusion, je ne pense pas que cela soit en effet un chef d’œuvre digne de Stephen King. L’œuvre fut trop courte pour être pleinement appréciée et le rythme du style n’aura pas réussi à relever la qualité médiocre de l’intrigue. Dommage, j’aurai voulu être agréablement surprise par ce premier essai…


2 commentaires:

  1. Dommage que tu sois tombé sur un mauvais Stephen King, c'est plutôt rare :) J'espère que ta prochaine lecture de lui sera bien meilleure !!

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  2. Merci !
    Dans un sens, je préfère commencer par un moins bien, pour être agréablement surprise par la suite ;)

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