2 sept. 2014

Kaleb, tome 1 - C'est si bon d'être mauvais

Synopsis :



A 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe :
il se connecte à vos émotions pour vous manipuler.
Il vous connait mieux que vous-mêmes.
Et cela le rend irrésistible.
Terriblement dangereux.
Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer.
À la folie, à la mort.


Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé.
Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise.
Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus.
Jusqu'au jour où sa propre puissance le dépasse
et où tout bascule...
Mais que peut-on contre le volcan
qui vient de se réveiller ?

Mon avis :

            Ce livre n’est pas tombé par hasard dans mes mains. Ma mère, qui lit très peu de livres comparé à moi, me parle de ce bouquin depuis plus d’un an à présent en le présentant comme un parallèle de la série Dexter. Elle qui connait mon engouement pour cette série puisqu’elle le partage également, elle savait que c’était le meilleur moyen de me le faire acheter. Mais une hésitation persistait… L’intrigue ne serait-elle pas trop violente ? Mes doutes furent dissolus lorsque je rencontrai sur le salon du livre l’éditeur de Kaleb. Il a décrit avec tant de ferveurs le roman (normal pour un éditeur, vous direz) que j’étais prête à repartir avec (mais j’avais plus les moyens, une journée au salon vous arrache facilement 20€ par-ci, 40€ par-là.)

Il est bien étrange de commencer sa toute première chronique par ce bouquin. Au-delà de l’étrange, c’est un exercice également périlleux. Ce premier roman de la trilogie Kaleb nous plonge dans un univers sombre où les pensées de l’Homme sont dévoilées au grand jour – et elles ne paraissent pas si belles à voir ! Viols, drogue, trahisons, stratégie militaire, ce premier abord sous-entend les volontés majeures de l’auteur : dénoncer un monde cruel où l’étrange et l’incompris n’a pas sa place.
            Mais au-delà de ça, Myra Eljundir nous plonge dans un univers fantaisiste, voire futuriste, où une armée tente de détruire les derniers individus d’une longue lignée aux pouvoirs surprenants, appelés Enfants du Volcan. Cependant, il ne faut guère y voir dans ces personnages les super-héros tels que Superman ou Hulk. En effet, les dons sont a priori d’ordre mental. Et tous ne se soumettent pas au service du Bien.

            Tout au long de l’intrigue, le lecteur découvre le don de Kaleb en même temps que ce dernier et sa lutte de Kaleb face au Mal. Cependant, plus il laisse libre court à son pouvoir d’empathie (capacité de ressentir voire manipuler les sentiments des individus qui l’entourent grâce à la pensée) et plus sa résistance s’amenuise.

            Le tome un offre énormément de possibilités dans la trame mais également beaucoup de questions restent en suspens, ne laissant d’autre choix que de lire le tome 2 pour comprendre.

            Le texte est écrit avec fluidité, ce qui m’a plu immédiatement. Cela vous laisse une impression de finir le livre en trois heures, et j’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal de lâcher le livre, une fois le nez dedans.
L’auteure décrit formidablement les états d’âme d’un héros ambivalent, et ce avec beaucoup de réalité.

En conclusion, si vous n’appréciez pas vraiment les livres de fantasy ou science-fiction, je vous le conseille. L’auteure a créé un compromis entre le réalisme des évènements et les touches de fantastique. Un agréable moment de lecture.


Les autres titres de la saga :
1. C'est si bon d'être mauvais
- saga terminée -

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